Activités

Causerie: Voies de terre, voies de fer et voies d’eau, l’histoire des transports à Terrebonne animée par Philippe Aubry suivie de l’assemblée générale annuelle

Du jeudi 23 mai 2024 19 h 00 au jeudi 23 mai 2024 20 h 30

Une présentation du Collège Saint-Sacrement.

Premier établissement situé sur la rive nord de la Rivière des Mille-Îles, Terrebonne devient rapidement un village important sous la direction du seigneur-curé Louis Lepage en Nouvelle-France. Lepage est un homme entreprenant et sous sa gouverne les routes connaissent des améliorations : on assiste à la construction de ponts. Au 19^e siècle, à l’ère de la Révolution Industrielle, le dynamique village de Terrebonne jouit des nouvelles technologie du moment : Les bateaux à vapeur et bien entendu, les voies ferrées. Le 20^e siècle marque le retour de la prépondérance de la route sur les rails avec une remarquable invention : l’automobile. Des simples routes de terre battue naîtront les routes nationales, comme la 18 et la 29, qui nous sont aujourd’hui connues sous les numéros 125 et 344. Bientôt, la période suivant la Seconde Guerre Mondiale et la Révolution Tranquille vont démocratiser la voiture au point de remplacer complètement les voies ferrées. Les autoroutes, que ce soit la 25 et la 640, occupent une place de choix dans l’organisation de la banlieue de Montréal, dont Terrebonne fait partie. Je vous propose de comprendre l’importance des transports dans l’histoire de Terrebonne, d’hier à aujourd’hui.

Philippe Aubry, 28 ans est bachelier en histoire. Auteur du projet « Histoire d’un Nord », une série de capsules vidéos de vulgarisation historiques sur la région des Laurentides. Cet ambitieux projet a pour mission de raconter l’histoire de la région et d’intéresser les gens à celle-ci. Avec le temps, il se spécialise dans dans l’histoire des transports, probablement en lien avec son travail de camionneur. Histoire et routes se croisent donc désormais dans ses recherches. Par son implication sur le conseil d’administration dans une société d’histoire (la SOPABIC à Mont-Tremblant) et sa participation à deux Podcasts dans la dernière année, il souhaite étendre son activité en tant qu’historien de la région des Laurentides, mais aussi comme historien du Québec.